Les Guides parlent du Lauracée
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A l’image de sa déco, rustique dépoussiérée, sa cuisine sent bon la Provence » dépagnolisée « . De l’authentique, mais chic. » On ne vient pas chez moi pour faire un régime « , concède le chef à l’embonpoint gourmand, qu’on a connu au Lunch à Sormiou, avec un groupe électrogène et pas de frigo. Rue Grignan, à un jet de cuillère du Palais de Justice, il s’est embourgeoisé. Dans sa salle à manger cosy, tons chocolats rehaussés de rouge comme la cerise sur le gâteau, il voit défiler tout le gratin judiciaire. Cela ne l’impressionne guère, lui qui a travaillé à Matignon et chez Mme Pompidou… Il revisite la cuisine d’hier, mais point trop, car ses clients aiment saucer. Il leur sert aussi de la fraîcheur (tarte sablée tomate mozza di buffala), de l’originalité (sorbet poivron sur un carpaccio de thon rouge), de la délicatesse (nage parfumée pour un pageot aux spaghettis de courgettes), et toujours cette générosité qui fait sa patte… Ce chef matinal et consciencieux prend encore la peine de cuire ses petits pains et d’émincer ses carottes à la main. Un pro, qui résiste à la tentation bistrot et continue de proposer une sérieuse cuisine gastronomique.
Le restaurant le Lauracée à Marseille , vous invite à découvrir sa carte et ses menus. Le restaurant le Lauracée vous propose une cuisine méditerranéenne « gastroconviviale », confite et savoureuse. Ce petit lieu cosy, élégant et zen, est un lieu parfait pour un déjeuner ou un diner romantique. Christophe Négrel est à la tête de ce nouveau restaurant du centre ville à deux pas du vieux port à marseille. Fort de son expérience acquise auprès de belles maisons telles que la Fenière , l’Oustau de Baumanière , Le Martinez , l’Hotel de Paris … Son inspiration, il l’a trouve devant les étales des mamies poissonnières, au marché primeur du Palais de justice et de ses souvenirs d’enfance. Deux parkings proches du restaurant le Lauracée sont à votre disposition (parkings Monthyon et Estienne d’Orves). « Je veux que mon restaurant soit un lieu de plaisir et de gourmandise, tourné vers demain, mais soucieux d’hier, qui ne perde pas ses objectifs, donner une cuisine généreuse ». Christophe Négrel.
Le Lauracée, situé à deux pas du Vieux Port et du Palais de Justice, est une des bonnes adresses marseillaises bien connue des gastronomes. L’établissement propose une cuisine dite « gastro-conviviale », confite et savoureuse. Le chef Christophe Negrel, fort de ses expériences auprès de très belles maisons telles que la Fenière, l’Oustau de Baumanière ou le Martinez, vous y accueille dans une déco élégante, teintée de rouge, crème et chocolat et agrémentée de belles toiles. La cuisine est d’inspiration provençale et méditerranéenne, et les idées de recettes naissent selon les marchés de saison. Lors de sa dernière visite votre renard s’est régalé en entrée d’un velouté crémeux de potirons accompagné de trois brochettes d’aiguillettes de canard snackées au poivre, d’un pigeonneau de Racan, cuisses farcies et rôties, et champignons sauvages, d’une assiette de fromages, tome de brebis et vache au lait cru, d’un cannoli au citron et mascarpone et fruits des bois. Pour accompagner le tout, la carte des vins propose une sympathique sélection maison des meilleurs vins de Provence. Une très belle adresse.
LE MOT DES INSPECTEURS DU GUIDE MICHELIN :
C’est bien clair, le patron ne sert que des produits frais : « je ne sais pas faire autre chose ! » .
Sa cuisine a l’accent du Sud… et le cadre, tout simple, en retrait du Vieux Port, lui va bien.
Les deux toques accordées par Gault & Millau l’an passé sont logiquement confirmées : si l’on reste dans un aimable registre de bistronomie bien comprise, ces assiettes, joliment présentées, dans un coin calme au-dessus du Vieux-Port, ont une réelle qualité technique sur des thèmes bien actuels : tarte tomate façon pizza saint-jacques dorées et copeaux de speck, saint-pierre plancha asperges vertes et girolles à la poutargue, côte de veau de lait rôtie au sautoir morilles et pois frais jus court au vin jaune.
La montée en puissance se fait également au service (du standing, de l’aisance) et à la cave. Bonne petite suggestion à 24 €, le meilleur menu à 45€.
Voilà une belle adresse, valeur sûre, dans le plein centre-ville. Ambiance intimiste et sobre pour la table de Christophe Négrel, qui réalise une cuisine très sincère et raffinée. Aucun faux pas dans ses langoustines et tarte fine à la tomate, son foie gras aux pêches et poivre de Sarawak, ou son maigre à la plancha et risotto au chorizo et piment d’Espelette. Cet ancien de La Fenière est un gourmand et ça se sent dans ses assiette